Voici 45 ans que la mémoire du festival de Shiraz, né en Iran et disparu avec la révolution islamique, couve sous les cendres. Entre musique, danse traditionnelle et gestes pour le présent, le chorégraphe Armin Hokmi invite six interprètes à en porter l’empreinte vivante.

Shiraz must go on ! La flamboyance en moins, un monde de nuances en plus, c’est un peu le leitmotiv de l’aventure engagée par Armin Hokmi autour de ce festival, havre d’un dialogue sans précédent entre les arts, les époques et les civilisations. Dix années d’une parenthèse enchantée, refermée en 1977, et peu de traces à l’issue… Tirant du manque une force symbolique, Armin Hokmi revisite l’expérience en laissant l’histoire en lisière, pour esquisser un héritage intime. Une danse recueillie et vive où la tradition rencontre un langage éminemment personnel… Une gageure, et une réussite : Shiraz a dès sa création rencontré un succès international.