Changement de programme : le Concerto pour violoncelle et orchestre n°2 en ré majeur de Haydn remplace le Concerto pour violon n°2 de Chostakovitch initialement prévu.

Bien que radicalement différents, la Fantastique et le Concerto pour violon n°1 puisent leur inspiration à la même source : un besoin viscéral d’exorciser les passions. L’ONL s’attaque à ces deux partitions magistrales et tourmentées.

En 1827, Hector Berlioz tomba éperdument amoureux. Une passion à sens unique qui lui inspira la Fantastique, symphonie à la palette orchestrale inédite retraçant cinq « épisodes de la vie d’un artiste » en proie à son obsession délirante. Chez Chostakovitch, c’est une plainte retentissante que l’on retrouve dans les harmonies inquiétantes du Concerto n°1, œuvre d’une redoutable difficulté technique, composée pour le violoniste David Oïstrakh sous la censure du régime stalinien.